Tous les articles par Marc Bouchet

Vidéos sur les RPS et la souffrance au travail

visu-CONTACT« Vidéos thématiques sur le travail « 

En corrélation avec mes activités de coaching et de formateur, voici  des vidéos qui traitent de différentes thématiques du travail.

« Souffrance au travail  »

Marie Pezé, psychanalyste, s’exprime sur le corps, le psychisme et le travail : une construction individuelle et collective.

« Les risques et les troubles psychosociaux « 

Yves Clot livre un témoignage sur une situation concrète de travail, tiré de son ouvrage « Le Travail à Cœur : pour en finir avec les risques psychosociaux » (La Découverte, 2011).
Ce témoignage vise à dépasser les différents constats, les définitions, pour enfin « En finir avec les risques psychosociaux ».

 

« L’essentiel au travail »

Intervention de Christophe DEJOURS, médecin-psychiatre, professeur au CNAM, lors du Rendez-vous d’automne de l’ANM, Association Nationale des Médiateurs, au Palais Bourbon le 24 octobre 2008.

 

 

 

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Cour de cassation : un arrêt renforce le principe de prévention des risques professionnels

Article de Florent Lacas – LE MONITEUR.FR

Un arrêt du 25 novembre 2015 , rendu par la chambre sociale de la Cour de cassation, supprime l’obligation de résultats de l’employeur dans le cadre de la prévention des risques professionnels. Une décision qui redonne du sens à la prévention des risques, et encourage les employeurs à mettre sur pieds une politique de sécurité sérieuse.

Voici une décision qui devrait soulager les entreprises dans leur manière de gérer leur politique de prévention des risques professionnels.

La chambre sociale de la Cour de cassation, par un arrêt du 25 novembre, a fait un pas dans le sens de la suppression de l’obligation de résultat pour l’employeur en matière de sécurité au travail. Autrement dit, si un accident du travail (ou un cas de harcèlement moral) amène une entreprise devant les tribunaux, elle ne sera pas automatiquement condamnée, comme c’est le cas aujourd’hui.

Si l’entreprise est aujourd’hui en mesure de prouver au juge qu’elle a fait tout ce qui était en son pouvoir pour éviter l’accident du travail ou le risque psychosocial, elle pourra éventuellement être exonérée de sa responsabilité.

« La Cour ne semble plus attendre des entreprises le zéro accident »

« Auparavant, l’entreprise était automatiquement condamnée s’il y avait un problème, et elle ne pouvait pas s’exonérer de sa responsabilité, nous éclaire l’avocat Michel Ledoux. Dans le cas du harcèlement moral, c’était systématique.

A présent, il semblerait que la Cour n’attende plus le « zéro accident » mais mette surtout l’accent sur l’obligation de moyens. » Encore faudra-t-il que l’entreprise puisse prouver, devant le juge, qu’elle a effectué une bonne évaluation des risques et qu’elle a mis en place, en face, des plans d’actions efficaces.

Pour cela, elle devra soigner la traçabilité de ses actions en matière de prévention : mettre à jour régulièrement le document unique, garder des preuves d’achats de matériels visant à améliorer la sécurité, prouver la satisfaction du CHSCT par des procès verbaux de réunions…

« Cet arrêt de la Cour de cassation est très constructif et devrait donner satisfaction aux entreprises sérieuses, commente Michel Ledoux. C’est un arrêt favorable à la prévention des risques professionnels, qui redonne notamment de la valeur au document unique et au PPSPS. » L’avocat ajoute toutefois qu’il faudra attendre la confirmation, très probable, de ce nouvel état d’esprit dans des jurisprudences à venir.

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Communiqué des acteurs du monde de la musique et du spectacle vivant suite aux attentats du 13-11- 2015

 RIF - Réseaux en Île-de-France

Le 20 novembre 2015,

Nous, professionnels, artistes, auteurs, syndicats, fédérations et réseaux, organismes de soutien et de ressources, sociétés civiles du monde de la musique et du spectacle vivant, aujourd’hui encore blessés et consternés par l’horreur, sommes debout et déterminés, en mémoire de toutes les victimes et solidaires de toutes les personnes dans leurs pratiques culturelles.

Ces événements tragiques nous rappellent que la liberté, de création, d’expression est fragile. Parce que les spectacles nous font vivre et vibrer ensemble, parce qu’ils incarnent des valeurs d’ouverture et de tolérance, ils sont des cibles mais peuvent également être des remparts à l’obscurantisme et au fanatisme.

Nous continuerons à exercer nos métiers dans les meilleures conditions de sécurité possibles. Nous avons besoin les uns des autres pour partager des moments, des idées et des émotions, dans les salles et dans les festivals comme aux terrasses des cafés ou dans les stades.

Créer, jouer, produire, diffuser la musique et les spectacles, encourager les rencontres : c’est cela que nous défendrons, sans haine et sans crainte.

Les SPECTACLES sont VIVANTS !

ACTES IF, ADAMI, AGI-SON, APRÈSMAI, ASTP, AVANT-MARDI, BUREAU EXPORT, CD1D, CFTC, CNV, COLLECTIF BAR-BARS, CSCAD, CSDEM, LE FAIR, FAMDT, FCM, FEDELIMA, FÉDÉRATION DE CONCERT !, LA FELIN, FÉRAROCK, FNEIJMA, FRACA – MA, LA GAM, LE GRADA, LE GRAL, HORSLESMURS, IRMA, OPALE,  LE PATCH, POLCA, LE PÔLE, PRMA, PRODISS, LE RAMA, LE RIF,  RAOUL, RCA , REZO-PARLEUR, SACD, SACEM, SAMUP, SCPP, SFA, SMA, SNAC, SNACOPVA CFE-CGC, SNAM CGT, CGT SPECTACLE (FNSAC CGT), SNDTP, SNEA-UNSA, SNEP, SNES, SNLA-FO, SNSP, SPEDIDAM, SPPF, SYNAVI, TECHNOPOL – TECHNOPARADE, THEMAA, UFISC, UPFI, UMJ, ZONE FRANCHE

 
Avec le LiveDMA, rejoignons l’initiative de faire demain une minute de bruit à 22h00 dans les salles de spectacle. Vidéos, photos et témoignages sur One minute of noise.
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Disparités salariales hommes-femmes

Où en est l’égalité hommes-femmes en termes de salaires et de qualification ? Globalement les disparités de salaire défavorables aux femmes reculent depuis les années quatre-vingt-dix, en lien avec la baisse des emplois dans les métiers traditionnellement très féminisés (agents d’entretien, secrétaires, ouvriers non qualifiés du textile et du cuir) et le développement de la mixité professionnelle, notamment dans des métiers qualifiés. Mais une étude de la DARES (Analyses n° 082 – novembre 2015) établit un état des lieux qui n’est guère encourageant : en 2012, le salaire horaire net des femmes demeurait inférieur de 16,3 % en moyenne à celui des hommes.

Cette situation résulte de plusieurs causes… D’abord les femmes sont majoritaires dans l’exercice des emplois les moins qualifiés et les moins payés, le salaire horaire net moyen des métiers « féminins » est inférieur de près de 19 % à celui des métiers « masculins ». Puis, comme l’écrit la DARES : « dans chaque métier, les femmes se trouvent plus souvent que les hommes au bas de l’échelle des salaires et ont plus difficilement accès aux emplois les mieux rémunérés. Ces inégalités de salaires entre les femmes et les hommes croissent avec le niveau de qualification et de rémunération des métiers. »

Une autre cause de ces disparités tient dans le fait que l’éventail des métiers exercés par les femmes est beaucoup plus réduit que celui occupé par les hommes. Ainsi, près de la moitié des femmes en emploi est concentrée dans une dizaine de familles professionnelles sur les 76 familles étudiées alors que l’emploi des hommes est plus dispersé sur l’ensemble des champs professionnels.

Cette disparité est nourrie, depuis des décennies, par l’enseignement professionnel qui s’est organisé en filières et en diplômes spécialisés qui entretiennent les clivages de genre, l’apprentissage est également marqué par une sous-représentation des jeunes filles. Ce choix, hérité de l’ère industrielle, freine l’émergence de filières plus polyvalente et pluri-techniques où filles et garçons pourraient découvrir un panel plus large de métiers et de technologies. On peut même estimer que les jeunes filles n’ont pas été sensibilisées aux conséquences professionnelles des innovations technologiques dont certaines pouvaient contribuer à une plus grande mixité de nombreux métiers marqués, par exemple, par de la pénibilité physique.

La formation continue n’a guère modifié cet état de fait où les cultures professionnelles anciennes persistent (notamment dans l’industrie) et où de nouvelles cultures reconstruisent ces clivages (informatique).

Les femmes sont donc confrontées à deux obstacles : le plafond de verre dans de nombreuses familles professionnelles « mixtes » où elles sont moins bien rémunérées que les hommes (deux tiers de l’écart salarial observé) et l’éventail restreint des métiers auxquels elles peuvent avoir accès en cours de carrière. Certes l’emploi des femmes se concentre aussi sur quelques métiers mieux rémunérés que la moyenne. C’est notamment le cas des métiers de la gestion et de l’administration d’entreprise, des employés et des techniciens de la banque et des assurances, des vendeurs, des agents d’entretien, des médecins et assimilés et des professions paramédicales. Mais globalement ces situations plus favorables ne compensent pas les discriminations que subissent les femmes qui occupent les emplois les moins qualifiés ou qui sont au chômage, alors qu’elles obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les hommes… Des résultats qui ne semblent guère peser dans les représentations d’une partie des employeurs… et des orienteurs…

Paul Santelmann, Directeur de la veille « métiers & qualifications » (Source débat formation / AFPA)

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Les organismes de formation font grise mine

Le 18e baromètre annuel de la Fédération de la formation professionnelle dresse un bilan en demi teinte de la réforme de 2014. Elle a obligé les adhérents de la FFP à modifier leur stratégie commerciale, leur offre et leur politique de prix mais aussi à investir dans la qualité, la R&D et l’international pour trouver de nouveaux débouchés.

En 2015, les organismes privés de formation, adhérents de la Fédération de la formation professionnelle (FFP) prévoient une baisse de leur chiffre d’affaires et une forte dégradation de leur taux de marge pour 45 % d’entre eux. « Après une année 2014 de transition, les inquiétudes sont réelles sur la mise en œuvre de la réforme, avec des situations très contrastées selon les organismes et les différents segments du marché (management, marketing, GRH, langues, etc.) », précise Sylvie Petijean, coprésidente de l’observatoire économique 2015 de la FFP qui dévoilait, le 2 novembre 2015, les résultats de la 18e édition de son baromètre annuel. Selon cette enquête 56 % des organismes interrogés ont une appréciation « assez négative » de la réforme et 22 % « très négative »

Nouvelle donne commerciale
Ainsi, les organismes qui s’appuyaient sur le Droit individuel à la formation (DIF) n’ont pas pu, pour la plupart, compenser sa disparition et son remplacement par le Compte personnel de formation (CPF) et ils sont peu nombreux à avoir développé des formations à la conduite de l’entretien professionnel. Or ces deux dispositifs nouveaux représentent respectivement 31 % et 29 % des opportunités de développement sur le marché. Les organismes privés de formation doivent donc s’adapter à marche forcée en modifiant leur stratégie commerciale (c’est le cas de 78 % d’entre eux), leur politique de prix (53 %), en adaptant les compétences de leurs salariés (44 %), et enfin en faisant évoluer leur offre (78 %) avec des formations certifiantes, des durées plus courtes, une modulation de leurs horaires d’ouverture. « Deux tiers d’entre eux proposent désormais une offre blended et distancielle », note Christophe Quesne, coprésident de l’observatoire. Les organismes privés de formation investissent aussi dans la R&D pour répondre aux demandes fortes de personnalisation, de modularisation et de nomadisme et s’engagent dans une démarche qualité. C’est le cas pour 97 % des adhérents de la FFP qui ont opté à 61 % pour l’OPQF (Office Professionnel de Qualification des Organismes de Formation), à 13 % pour la certification ISO 9001 et à seulement 6 % pour la norme NF 214. « Cette démarche devrait leur permettre de répondre aux exigences du décret qualité du 30 juin 2015 » souligne Christophe Quesne. Autre solution pour trouver de nouveaux débouchés, se développer à l’international : 20 % des adhérents de la FPP interviennent ainsi hors de France (contre 10 % en 2013) et 12 % sont implantés à l’étranger, notamment en Chine, aux États-Unis et en Grande Bretagne. A noter enfin que sur le territoire national, 27 % des organismes FFP ont une dimension interrégionale et s’apprêtent à repositionner leur offre dans les treize nouvelles régions.

Valérie Grasset-Morel (Source AFPA Débat-formation) 12/11/15

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