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Communiqué des acteurs du monde de la musique et du spectacle vivant suite aux attentats du 13-11- 2015

 RIF - Réseaux en Île-de-France

Le 20 novembre 2015,

Nous, professionnels, artistes, auteurs, syndicats, fédérations et réseaux, organismes de soutien et de ressources, sociétés civiles du monde de la musique et du spectacle vivant, aujourd’hui encore blessés et consternés par l’horreur, sommes debout et déterminés, en mémoire de toutes les victimes et solidaires de toutes les personnes dans leurs pratiques culturelles.

Ces événements tragiques nous rappellent que la liberté, de création, d’expression est fragile. Parce que les spectacles nous font vivre et vibrer ensemble, parce qu’ils incarnent des valeurs d’ouverture et de tolérance, ils sont des cibles mais peuvent également être des remparts à l’obscurantisme et au fanatisme.

Nous continuerons à exercer nos métiers dans les meilleures conditions de sécurité possibles. Nous avons besoin les uns des autres pour partager des moments, des idées et des émotions, dans les salles et dans les festivals comme aux terrasses des cafés ou dans les stades.

Créer, jouer, produire, diffuser la musique et les spectacles, encourager les rencontres : c’est cela que nous défendrons, sans haine et sans crainte.

Les SPECTACLES sont VIVANTS !

ACTES IF, ADAMI, AGI-SON, APRÈSMAI, ASTP, AVANT-MARDI, BUREAU EXPORT, CD1D, CFTC, CNV, COLLECTIF BAR-BARS, CSCAD, CSDEM, LE FAIR, FAMDT, FCM, FEDELIMA, FÉDÉRATION DE CONCERT !, LA FELIN, FÉRAROCK, FNEIJMA, FRACA – MA, LA GAM, LE GRADA, LE GRAL, HORSLESMURS, IRMA, OPALE,  LE PATCH, POLCA, LE PÔLE, PRMA, PRODISS, LE RAMA, LE RIF,  RAOUL, RCA , REZO-PARLEUR, SACD, SACEM, SAMUP, SCPP, SFA, SMA, SNAC, SNACOPVA CFE-CGC, SNAM CGT, CGT SPECTACLE (FNSAC CGT), SNDTP, SNEA-UNSA, SNEP, SNES, SNLA-FO, SNSP, SPEDIDAM, SPPF, SYNAVI, TECHNOPOL – TECHNOPARADE, THEMAA, UFISC, UPFI, UMJ, ZONE FRANCHE

 
Avec le LiveDMA, rejoignons l’initiative de faire demain une minute de bruit à 22h00 dans les salles de spectacle. Vidéos, photos et témoignages sur One minute of noise.
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Disparités salariales hommes-femmes

Où en est l’égalité hommes-femmes en termes de salaires et de qualification ? Globalement les disparités de salaire défavorables aux femmes reculent depuis les années quatre-vingt-dix, en lien avec la baisse des emplois dans les métiers traditionnellement très féminisés (agents d’entretien, secrétaires, ouvriers non qualifiés du textile et du cuir) et le développement de la mixité professionnelle, notamment dans des métiers qualifiés. Mais une étude de la DARES (Analyses n° 082 – novembre 2015) établit un état des lieux qui n’est guère encourageant : en 2012, le salaire horaire net des femmes demeurait inférieur de 16,3 % en moyenne à celui des hommes.

Cette situation résulte de plusieurs causes… D’abord les femmes sont majoritaires dans l’exercice des emplois les moins qualifiés et les moins payés, le salaire horaire net moyen des métiers « féminins » est inférieur de près de 19 % à celui des métiers « masculins ». Puis, comme l’écrit la DARES : « dans chaque métier, les femmes se trouvent plus souvent que les hommes au bas de l’échelle des salaires et ont plus difficilement accès aux emplois les mieux rémunérés. Ces inégalités de salaires entre les femmes et les hommes croissent avec le niveau de qualification et de rémunération des métiers. »

Une autre cause de ces disparités tient dans le fait que l’éventail des métiers exercés par les femmes est beaucoup plus réduit que celui occupé par les hommes. Ainsi, près de la moitié des femmes en emploi est concentrée dans une dizaine de familles professionnelles sur les 76 familles étudiées alors que l’emploi des hommes est plus dispersé sur l’ensemble des champs professionnels.

Cette disparité est nourrie, depuis des décennies, par l’enseignement professionnel qui s’est organisé en filières et en diplômes spécialisés qui entretiennent les clivages de genre, l’apprentissage est également marqué par une sous-représentation des jeunes filles. Ce choix, hérité de l’ère industrielle, freine l’émergence de filières plus polyvalente et pluri-techniques où filles et garçons pourraient découvrir un panel plus large de métiers et de technologies. On peut même estimer que les jeunes filles n’ont pas été sensibilisées aux conséquences professionnelles des innovations technologiques dont certaines pouvaient contribuer à une plus grande mixité de nombreux métiers marqués, par exemple, par de la pénibilité physique.

La formation continue n’a guère modifié cet état de fait où les cultures professionnelles anciennes persistent (notamment dans l’industrie) et où de nouvelles cultures reconstruisent ces clivages (informatique).

Les femmes sont donc confrontées à deux obstacles : le plafond de verre dans de nombreuses familles professionnelles « mixtes » où elles sont moins bien rémunérées que les hommes (deux tiers de l’écart salarial observé) et l’éventail restreint des métiers auxquels elles peuvent avoir accès en cours de carrière. Certes l’emploi des femmes se concentre aussi sur quelques métiers mieux rémunérés que la moyenne. C’est notamment le cas des métiers de la gestion et de l’administration d’entreprise, des employés et des techniciens de la banque et des assurances, des vendeurs, des agents d’entretien, des médecins et assimilés et des professions paramédicales. Mais globalement ces situations plus favorables ne compensent pas les discriminations que subissent les femmes qui occupent les emplois les moins qualifiés ou qui sont au chômage, alors qu’elles obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les hommes… Des résultats qui ne semblent guère peser dans les représentations d’une partie des employeurs… et des orienteurs…

Paul Santelmann, Directeur de la veille « métiers & qualifications » (Source débat formation / AFPA)

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Les organismes de formation font grise mine

Le 18e baromètre annuel de la Fédération de la formation professionnelle dresse un bilan en demi teinte de la réforme de 2014. Elle a obligé les adhérents de la FFP à modifier leur stratégie commerciale, leur offre et leur politique de prix mais aussi à investir dans la qualité, la R&D et l’international pour trouver de nouveaux débouchés.

En 2015, les organismes privés de formation, adhérents de la Fédération de la formation professionnelle (FFP) prévoient une baisse de leur chiffre d’affaires et une forte dégradation de leur taux de marge pour 45 % d’entre eux. « Après une année 2014 de transition, les inquiétudes sont réelles sur la mise en œuvre de la réforme, avec des situations très contrastées selon les organismes et les différents segments du marché (management, marketing, GRH, langues, etc.) », précise Sylvie Petijean, coprésidente de l’observatoire économique 2015 de la FFP qui dévoilait, le 2 novembre 2015, les résultats de la 18e édition de son baromètre annuel. Selon cette enquête 56 % des organismes interrogés ont une appréciation « assez négative » de la réforme et 22 % « très négative »

Nouvelle donne commerciale
Ainsi, les organismes qui s’appuyaient sur le Droit individuel à la formation (DIF) n’ont pas pu, pour la plupart, compenser sa disparition et son remplacement par le Compte personnel de formation (CPF) et ils sont peu nombreux à avoir développé des formations à la conduite de l’entretien professionnel. Or ces deux dispositifs nouveaux représentent respectivement 31 % et 29 % des opportunités de développement sur le marché. Les organismes privés de formation doivent donc s’adapter à marche forcée en modifiant leur stratégie commerciale (c’est le cas de 78 % d’entre eux), leur politique de prix (53 %), en adaptant les compétences de leurs salariés (44 %), et enfin en faisant évoluer leur offre (78 %) avec des formations certifiantes, des durées plus courtes, une modulation de leurs horaires d’ouverture. « Deux tiers d’entre eux proposent désormais une offre blended et distancielle », note Christophe Quesne, coprésident de l’observatoire. Les organismes privés de formation investissent aussi dans la R&D pour répondre aux demandes fortes de personnalisation, de modularisation et de nomadisme et s’engagent dans une démarche qualité. C’est le cas pour 97 % des adhérents de la FFP qui ont opté à 61 % pour l’OPQF (Office Professionnel de Qualification des Organismes de Formation), à 13 % pour la certification ISO 9001 et à seulement 6 % pour la norme NF 214. « Cette démarche devrait leur permettre de répondre aux exigences du décret qualité du 30 juin 2015 » souligne Christophe Quesne. Autre solution pour trouver de nouveaux débouchés, se développer à l’international : 20 % des adhérents de la FPP interviennent ainsi hors de France (contre 10 % en 2013) et 12 % sont implantés à l’étranger, notamment en Chine, aux États-Unis et en Grande Bretagne. A noter enfin que sur le territoire national, 27 % des organismes FFP ont une dimension interrégionale et s’apprêtent à repositionner leur offre dans les treize nouvelles régions.

Valérie Grasset-Morel (Source AFPA Débat-formation) 12/11/15

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Les universités s’emparent de la formation continue

Suite au rapport Germinet sur le développement de la formation professionnelle continue dans le supérieur, Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Mandon fixent aux établissements d’enseignement supérieur un objectif de développement de leur chiffre d’affaires en formation continue à 1,5 milliard d’ici à 2020.

Les établissements d’enseignement supérieur représentant seulement 3 % du marché de la formation continue en France. Pour répondre à ce potentiel de développement très important, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a confié le 18 mars 2015 à François Germinet (photo), président de l’université de Cergy-Pontoise une mission pour réfléchir à des pistes de renforcement de la formation professionnelle dans le supérieur et en particulier, dans les universités. Ce dernier a remis son rapport le 6 novembre 2015 à la ministre et à Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Le monde universitaire « s’est énormément transformé et adapté lors des dernières décennies », note François Germinet dans son rapport. La formation universitaire, « par les stages, par l’apprentissage, organise d’ores et déjà, et massivement, un premier niveau de porosité entre formation et monde professionnel ». Mais il s’agit d’une « porosité organisée à l’intérieur même de la formation initiale ». Quant au marché de la formation continue, il est « surtout organisé par les branches professionnelles, par des organismes dédiés et parfois par les entreprises elles-mêmes ».

Favoriser les allers-retours

Il reste donc à « dépasser la temporalité successive et cloisonnée de la formation initiale et de la formation continue pour une plus grande porosité entre les apprentissages et la vie professionnelle, aménager des allers-retours entre ces deux temps, voire imaginer l’inclusion de l’un dans l’autre ». Il faut, souligne le rapporteur, « ancrer cette formation du citoyen tout au long de sa vie dans une dimension universitaire qui permet d’enrichir la finalité professionnelle de la formation par l’expertise de l’enseignant qui repose sur la consolidation des savoirs qu’apporte la recherche ».

François Germinet propose en particulier de valoriser la place de l’enseignant-chercheur dans les formations continues délivrées par les universités. Il préconise de « mettre en avant [leur] présence dans [ces formations], comme plus-value fortement différenciante, valoriser les formations en indiquant un taux de présence d’enseignant-chercheur minimum (par exemple au moins 20 %) » et adapter leur rémunération à ces nouvelles activités de formation.

Un modèle pédagogique adapté

Il est important également pour les universités d’adapter leur modèle économique et pédagogique aux nouvelles demandes des entreprises et des individus. Le rapporteur propose par exemple de « développer des certifications de type Mooc pour capter de nouveaux publics ». Il prône aussi la diffusion de l’approche des instituts universitaires de technologie (IUT) au sein des établissements et de rendre modulables les formations des universités « selon une approche par compétences et non exclusivement par contenu ». Il faut aussi, écrit-il « adapter les formations aux rythmes des stagiaires, déployer une offre de stages courts positionnés sur l’expertise de l’université, et développer massivement les dispositifs à distance ».

Il propose en outre de « créer des mécanismes sécurisants qui permettent à des individus de mixer formation et vie professionnelle, soit par de l’alternance annuelle ou pluriannuelle, soit par de l’infra-annuel » et de « favoriser, auprès des établissements mais aussi des entreprises, l’obtention de diplômes sur plusieurs années ». Il faudrait aussi « permettre aux néobacheliers professionnels de mener une expérience professionnelle pendant quelques années tout en ayant une place garantie dans l’enseignement supérieur, éventuellement sous forme de contrat avec un établissement et avec un suivi approprié ».

Universités pilotes

Une dizaine d’établissements supérieurs pilotes seront sélectionnés fin décembre pour expérimenter, à partir de janvier 2016, de nouvelles modalités de développement de la formation professionnelle continue à l’université. Objectif : atteindre 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires d’ici à 2020. La sélection des établissements s’effectuera sur la base d’un cahier des charges qui fixera les mesures à expérimenter (positionnement marketing, économique, pédagogique…).

Les services du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ainsi que l’IGAENR (Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche) suivront les établissements sélectionnés pour lesquels le rapport Germinet propose de créer un « label pépite FC », et fourniront une évaluation en continue de ces établissements.

Valérie Grasset-Morel (12/11/2015)

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Code déontologie EMCC

CODE DE DEONTOLOGIE
(Conseil Européen du Mentorat et du Coaching – EMCC)

Introduction
Le Conseil Européen du Mentorat et du Coaching (EMCC) a été créé de façon que la relation de coaching/mentorat se fasse dans les meilleures conditions et dans le respect des plus hauts standards, quelle que soit la forme donnée à cette relation, afin que l’environnement du coaching/mentorat offre la garantie des meilleures possibilités d’apprentissage et de développement.

Objectif
Le présent code de déontologie fixe ce que les clients et commanditaires sont en droit d’attendre d’un coach/mentor dans le cadre d’une relation de coaching, de mentorat, de formation ou de supervision. Il doit constituer la base de tout accord entre les parties

Tous les membres de l’EMCC acceptent les principes et objectifs de l’EMCC. Il se peut toutefois que des membres ne respectent pas dans tous les cas ces principes déontologiques. C’est pourquoi l’EMCC a mis en place une procédure de recours permettant d’examiner toute infraction audit Code par l’un des membres. Il est fait référence à cette procédure ultérieurement dans le présent document.

Tous les membres de l’EMCC s’engagent à indiquer l’existence de ce code à l’organisation commanditaire et au client dès la phase de contrat.

Terminologie
Le terme « coaching/mentorat » est utilisé pour décrire tous types de coaching et de mentorat pouvant intervenir dans un cadre professionnel ou personnel. L’EMCC reconnaît l’existence de nombreux types de coaching et de mentorat, et une définition de leurs diverses formes s’avèrera nécessaire lorsque des normes plus détaillées auront été produites.

Le terme « client » fait référence à toute personne utilisant les services d’un coach ou d’un mentor. Nous estimons que le terme « client » peut être remplacé par tout autre terme pouvant sembler mieux approprié aux parties impliquées dans la relation de coaching/mentorat, à savoir par exemple « collègue », « partenaire », « coaché » ou « mentoré ».

Il s’entend que, dans certains cas, le coach/mentor peut avoir deux « clients », à savoir l’individu coaché et l’organisation commanditaire du coaching/mentorat. Dans le présent code, nous avons choisi d’utiliser le terme de « commanditaire » pour le deuxième afin de les différencier.

Les termes « supervision » et « superviseur » font référence au processus de suivi du travail du coach ou du mentor, travail permettant à ce dernier de bénéficier de l’avis ou du conseil d’un pair qualifié. Même si la terminologie est identique, le processus peut être considérablement différent de ce qu’il est dans d’autres professions, telle que la psychothérapie et le conseil.

Code
Le coach/mentor reconnaît la dignité de tout être humain. Il se conduit de façon à respecter les différences de chacun et à donner à tous des possibilités identiques.

La responsabilité première du coach/mentor consiste à garantir le meilleur service au client et à agir de façon à ne faire aucun tort ni au client ni au commanditaire.

Le coach/mentor s’engage à garder en toutes circonstances sa dignité, son autonomie et sa responsabilité individuelle.
Le code de déontologie de l’EMCC couvre les aspects suivants :
1. La compétence
2. Le contexte
3. La gestion des limites
4. L’intégrité
5. Le professionnalisme

1. Compétence
Le coach/mentor :
a. garantit que son niveau d’expertise et de connaissances lui permet de répondre aux besoins du client.
b. garantit qu’il est à même d’agir conformément au présent code de déontologie et aux normes qui peuvent en découler.
c. s’engage à faire évoluer sa pratique et à améliorer sans cesse son niveau de compétence en suivant régulièrement des formations appropriées et en participant à des activités organisées par la profession.
d. garde une relation avec un superviseur de qualité lui permettant d’évaluer régulièrement ses compétences et d’en assurer l’évolution. Le superviseur est tenu au respect de la confidentialité à laquelle il est fait référence dans le présent code. Le terme « superviseur de qualité » est défini dans le document relatif aux normes de l’EMCC.

2. Contexte
Le coach/mentor :
a. s’engage à ce que la relation de coaching/mentorat reflète le contexte dans lequel s’effectue le coaching/mentorat.
b. veille à ce que les attentes du client et du commanditaire soient bien prises en compte et à ce que client et commanditaire aient eux-mêmes bien compris de quelle façon il serait répondu à ces attentes.
c. vise à créer un environnement favorable à l’apprentissage pour le client, le coach/mentor et le commanditaire.

3. Gestion des limites
Le coach/mentor :
a. s’engage à travailler en toutes circonstances dans les limites de ses compétences, à reconnaître les cas dans lesquels le travail dépasse le cadre de ses compétences et à mettre alors le client en contact avec un coach/mentor plus expérimenté, ou à aider le client à rechercher l’aide d’un autre professionnel, tel qu’un conseil, un psychothérapeute ou un conseiller juridique ou financier.
b. est conscient du risque de conflits d’intérêts de nature commerciale ou affective pouvant découler de la relation de coaching/mentorat et s’engage à les régler de façon rapide et efficace pour que cela ne porte aucun préjudice ni au client ni au commanditaire.

4. Intégrité
Le coach/mentor :
a. respecte le niveau de confidentialité approprié et convenu au démarrage de la relation.
b. ne divulgue des informations qu’après accord exprès avec le client ou le commanditaire (le cas échéant). Le coach/mentor peut toutefois sortir de la confidentialité s’il estime qu’il y a une preuve de danger sérieux pour le client ou pour des tiers en cas de non divulgation de l’information.
c. agit dans l cadre légal et n’encourage en aucune façon une conduite malhonnête, déloyale, non professionnelle ou discriminatoire, pas plus qu’il n’apporte son assistance ou son soutien à des personnes engagées dans des pratiques de cette nature.

5. Professionnalisme
Le coach/mentor :
a. répond aux besoins de son client en matière d’apprentissage ou de développement, conformément au programme prévu dans le cadre de la relation de coaching/mentorat.
b. n’exploite le client en aucune façon, ni financièrement, ni sexuellement ni professionnellement dans le cadre de la relation établie, cette liste n’étant toutefois pas limitative. Le coach/mentor s’assure que la durée du contrat de coaching/mentorat ne dépasse pas le temps nécessaire pour le client/le commanditaire.
c. s’engage à respecter ses responsabilités de professionnel même lorsque la relation de coaching/mentorat est terminée.

Cela inclut :

• le respect de la confidentialité convenue pour toutes les informations liées aux clients et aux commanditaires.
• la non exploitation de la relation ayant existé.
• l’apport de tout suivi sur lequel les parties se sont mises d’accord
• la conservation en lieu sûr de tous les documents et informations y relatifs.
d. fait preuve de respect vis-à-vis des différentes approches de coaching et de mentorat et vis-à-vis des autres professionnels.
e. ne fait jamais état de travaux ni d’opinions de tiers en les prétendant siens.
f. veille à ce que toute revendication de compétences, de qualifications ou d’accréditation professionnelles soit clairement et précisément expliquée aux clients potentiels et à ce qu’il ne soit pas fait explicitement ni implicitement état d’aucune référence erronée ou trompeuse dans un quelconque document imprimé.

Infractions au Code

Les membres de l’EMCC s’engagent à donner dans tous leurs contrats de coaching et de mentorat une image positive de la profession. Si un client ou un commanditaire estime qu’un membre de l’EMCC a agi d’une façon impliquant une infraction au code de déontologie, il doit en référer tout d’abord au membre concerné et rechercher avec lui une solution. Chacune des parties peut demander à l’EMCC d’apporter son assistance dans un processus de résolution du problème.

En cas d’insatisfaction, le client ou le commanditaire est habilité a introduire un recours formel. Les recours sont examinés dans le respect de la ‘Procédure disciplinaire et de traitement des recours’ de l’EMCC. Les membres de l’EMCC sont tenus de fournir sur demande un exemplaire du présent document qu’ils peuvent se procurer en écrivant à : European Mentorat and Coaching Council,Wildhill,Broadoak End,- Hertford SG14 2JA
Ou en adressant un e-mail à : info@emccouncil.org

Si un recours vient à être introduit contre un membre de l’EMCC, ce dernier est tenu de se montrer coopératif dans le cadre de la procédure mise en place.

Les membres de l’EMCC peuvent être amenés à avoir une confrontation avec un confrère lorsqu’ils ont une bonne raison de penser qu’il agit de façon contraire à la déontologie de la profession et, si la confrontation ne permet pas d’aboutir à une solution, ils peuvent en référer à l’EMCC.